Blackberry picking in the old Graveyard

Jeudi après-midi, avec les enfants, nous avons mangé des tonnes de mûres dans l'ancien cimetière de l'église St John's à Lewes. Un petit plaisir de la vie qui vaut bien plus que toute autre chose...

Grey, grey sky...

Et oui, je suis rentrée et comme je m'en doutais bien évidemment, il fait gris, mais gris! Bon après ça ne m'a pas trop emmerdée car j'ai repris le boulot au magasin tout de suite, alors je suis enfermée toute la journée sans avoir le temps de voir qu'il pleut.
Je n'ai pas encore réussi à défaire mes valises, c'est toujours comme ça d'ailleurs, sauf que là je n'ai pas le choix, faut le faire avant ce soir car les filles arrivent de Paris et on va vite manquer d'espace dans ma chambre sous les toits.
C'est fou, en 10 jours où je n'étais pas là, une araignée s'est installée dans le coin de ma fenêtre, la toile est immense, mais l'araignée n'est pas là. Il y en a bien une, mais vu la taille qu'elle fait, j'ai du mal à croire qu'elle a tissé tout ça... Bref je ne vais pas disserter sur la proportion de travail effectué selon la taille de la bête... :)
Pour en revenir au sujet, ce que je veux dire, c'est que le ciel gris, le froid et la pluie ça n'arrange pas au blues de celle qui part.

Voir Correns et repartir...

Je dis voir car 10 jours à Correns c'est définitivement trop court. Trop court pour voir tout le monde, trop court pour se reposer vraiment, trop court pour voir la mer.

Mais c'est déjà mieux que rien. Prendre le soleil devant la maison, se donner un coup de fouet à l'eau de la rivière, se faire masser par les remous au trou de Jean Maure, goûter au bons petits plats de mes amies chères, boire le café quatre fois d'affilée avec à chaque fois une personne différente, mettre 1H15 pour traverser la place du village (qui fait à-peu-près 100m de long)... Par ce que oui ici, on ne dit pas seulement bonjour quand on se croise, il faut raconter les nouvelles et ça prend environ 15min à chaque fois et en moyenne on croise 5 personnes.

On se prend la tête aussi avec ceux qui ne peuvent s'empêcher de faire des réflexions puériles chargées de jalousies ou je ne sais quoi. Enfin on ne se prend pas la tête, on essaie d'ignorer plutôt. Pas toujours facile et on en vient à détester des gens pas forcément détestables, mépriser ceux qui ne sont pas vraiment méprisables et ainsi de suite....

Oh, je ne vois pas le temps de passer et il est bientôt 11h30 et je dois aller à la Mairie prendre un dossier pour passer mon permis (et oui enfin, après 6 ans sans avoir le temps et l'argent, j'en aurai enfin l'occasion), et comme ici ça ferme à midi, faut pas traîner!

Sur ce, je pars demain pour Lewes, un peu nostalgique mais je suis sûre qu'un fois là-bas tout ira bien!

Hasta la Vista!

La théorie du dernier verre...

...ou du seul verre. Je dis ça par ce qu'ici ou même avant, à Paris, j'ai toujours été incapable de sortir boire "juste un verre". Même les jours où je pars sans argent, les poches vides, je me débrouille souvent pour payer par CB. Mais la raison n'est pas l'envie de boire plus d'un verre, c'est l'incapacité de quitter un endroit sans penser qu'il peut toujours se passer quelque chose d'intéressant.
J'ai récemment fait l'expérience un soir alors que j'étais pas dans mon assiette- sinusite et gorge en feu. Je décidais ce soir là de ne pas suivre mon cours de Kung Fu, seulement celui de Tai Chi, histoire de préserver mon énergie. Manque de bol, en sortant de la salle j'avais un message d'un collègue du Café qui me proposait de me joindre à toute l'équipe dans un pub pour fêter le départ en Équateur d'une des cuisinières. Je le rappelle "ok, je passe me changer et je viens juste pour un verre, je ne me sens pas très bien...blablabla". (Mais bien-sûr...)
Ben ce soir là c'est pas un verre , ni deux, ni trois, mais... je ne sais pas puisqu'après le pub on s'est tous retrouvés chez un comparse polonais pour continuer les festivités. Résultat: retour à la casa à 3h...
Bon, comme toute théorie peut être réfutée, hier soir j'ai bu juste un verre à Brighton et je suis rentrée en train, bien avant le dernier, tiens!