mercredi 14 juillet 2010

Partida...




En écoutant Césaria Evora, je pense à ma mère.

Ma mère c'est un peu ma sœur, comme j'en ai pas, de sœur. Alors oui quand j'entends cette musique, je pense à elle et nous ensemble l'été ou l'hiver, car on écoute ce disque tout le temps. C'est un peu un best-of familial, l'album Cabo Verde. Celui qu'on écoute en cuisinant, en faisant la vaisselle, en buvant un petit blanc à l'apéro, mais dans la voiture aussi, sur les serpentins de Provence ou la plaine Ligure roulant tout droit jusqu'en Hongrie.

La Hongrie où l'on vient se ressourcer auprès des autres sœurs, grand-mère, cousines, nièces et tantes. Par ce que la famille Nagy, elle est grande comme son nom l'indique (Nagy= grand en hongrois). Mes grands-parents n'ayant pas chômé, ont eu huit enfants, cinq garçons et trois filles dont ma mère, la petite dernière. Alors en partant de là, on a pas mal de petits enfants: 34. Puis ces jeunes, eux-mêmes font des enfants, mais là je ne suis plus trop sûre, chaque année en arrivent au moins deux nouveau, alors le compte je l'ai perdu après 25... Ça en fait du monde, ça en fait des femmes, des "sœurs", des amies. Je ne suis pas féministe, mais je dois avouer que je sens quand-même un lien particulier avec la gent féminine de ma famille. Comme si nous étions toutes pareilles, comme si l'on se comprenait complètement, comme si l'on se reconnaissait.

On aime d'ailleurs souvent les mêmes choses, de la musique à la cuisine, du cinéma à la littérature, de la peinture à la poterie et j'en passe....Avec pour chacun de ces arts, quelques personnes/choses emblématiques: Césaria Evora, Lhassa, Buena Vista Social Club, l'huile d'olive, l'ail, les légumes du jardin, le bon vin, Fellini, Sophia Loren et Marcello Mastroianni, Robert de Niro, Chat Noir-Chat Blanc, la poésie, Krùdy, Gabriel Garcìa Màrquez, Klimt, Picasso, Frida Khalo... , enfin , la liste est longue et ne cesse de s'allonger.

Qu'elle ne cesse jamais d'être transmise...

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